#Plafond Douche
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cambadkamers · 7 months ago
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Breng het allemaalsamen met de BadkamerOntwerptool
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laislandia · 1 year ago
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Wallpaper - Bedroom Mid-sized contemporary master bedroom design with beige walls, a beige floor, and wallpaper
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radleyarts · 1 year ago
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Contemporary Kids - Teen
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Small contemporary boy's room with a beige floor and light wood floors Blue walls in a children's room idea
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camisoledadparis · 26 days ago
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saga: Soumission & Domination 372
Noël 2015-2, l'annexe 1
24 au soir.
Nous sommes tous invités chez Emma. Pablo (frère d'Ernesto et son cuisinier) a demandé l'aide de Nathan. Comme ce dernier a commencé sa journée chez Julien afin d'honorer toutes les commandes de la boutique, il est un peu fatigué quand nous arrivons vers les 18h.
Pour faire plaisir à Emma nous sommes tous " habillés " c'est-à-dire costume cravate. Pour nos trois invités, j'ai tapé dans les placards de mes escorts pour trouver leurs tailles adéquates.
Duke est un peu troublé, pour lui c'est la première fois qu'il porte ce type de vêtement, plus habitué au style décontracté de la côte Ouest. Quand il s'aperçoit qu'il peut quand même bouger et que le tissu suit ses mouvements, ça va mieux.
Emma est ravie de parler Anglais. Mes amis s'étaient fait une tout autre idée de ma " mère " même si je leur avais dit qu'elle faisait encore très jeune !!
Diner délicieux bien sûr, Pablo et Nathan s'étant surpassés comme toujours. Nous aidons tous au service afin qu'ils ne passent pas tout leur temps en cuisine mais puissent être avec nous tous.
Au moment de partir, je reste avec Ernesto, PH et Ludovic sur place. Nathan rentre au Blockhaus fêter Noël avec ses deux amis
Nous passons les 3 heures qui suivent à faire l'amour à Emma. L'intensité est d'autant plus forte que notre séparation a été longue (je compte par notre passage rapide de mi-novembre). Nous investissons sa chambre avant de faire de même avec son corps. Elle est bouillante ! Nous n'avons pas fini de la déshabiller que ses tétons sont durs comme de la pierre. Le premier je pose ma main sur son sexe et je sens son clitoris dans le même état. J'arrache sa culotte en dentelle et plonge ma tête sous sa jupe. Mes trois comparses se charge de lui faire garder l'équilibre que l'aspiration dans ma bouche de ce petit appendice compromet.
Le sol se jonche de nos différents vêtements jusqu'à ce que, nus, nous nous pressions contre elle. Sa bouche, sa chatte et son oignon reçoivent la visite de nos sexes turgescents. Bien que glissant avec facilité dans ses trois trous, nos bites se trouvent bien serrées par ses muscles internes hypertoniques. Aux doubles pipes s'enchainent les prises de chatte par deux queues tout comme les doubles sodo. L'optimum est atteint alors que je la sodomise avec Ernesto (tous les deux couchés sur le dos, elle nous chevauche en se couchant dos sur mon torse pour dégager sa chatte. PH s'agenouille au-dessus du nombril d'Ernesto pour enfiler le vagin Emma. Il ne reste plus à Ludovic devenir se faire pomper pour que chacun trouve sa place.
Les mains sur les haches d'Emma je donne le tempo de cet enchevêtrement de corps. Ses cris de plaisir doivent traverser les murs. Les nôtres ne sont pas moins retenus. Heureusement que Pablo loge au-dessus des garages sinon il n'aurait pu tenir de nous entendre baiser pareillement.
Je suis le premier à venir. J'englue le gland d'Ernesto mais bientôt ses spermatozoïdes rejoignent les miens. Puis c'ets au tour d'Emma de partir en vrille. PH jouit de se faire serrer la queue par ses muscles vaginaux alors que Ludovic, à nous entendre tous, part à l'autre extrémité du corps supplicié de plaisir.
Désemboitage lent, nos queues encore excitées ne débandent pas rapidement. Sur le dos, deux de ses hommes de chaque côté, Emma nous remercie. C'est à ce moment-là que je remarque un nouvel aménagement : le plafond tapissé de glaces, réfléchissant son corps alanguis.
C'est Ernesto qui lui demande si esthétiquement notre dernière position sortait du lot des positions " classiques ". Réponse : " je n'ai pas vu grand-chose avec Ludovic qui me tenais la tête pour me défoncer la gorge ". Excuses de ce dernier, vite acceptées.
25 décembre :
Réveil difficile quelques heures plus tard. Douche glacée pour achever de retrouver nos esprits, petit déjeuner léger en prévision du repas de Noël au Blockhaus. On dévalise ma garde-robe locale puisque le dresscode est " casual ".
On arrive à la maison en même temps que Côme avec ses parents. C'est la première fois qu'ils viennent. Ils sont impressionnés par l'extérieur. Cette façade aveugle, juste percée d'étroites " meurtrières " verticales explique le surnom de la maison. Le fait qu'à droite mon acquisition reprenne le même type d'ouverture ainsi que le bâtiment de notre voisin de gauche (ce que je n'apprécie pas particulièrement même si elles sont disposées horizontalement !), renforce encore l'effet.
Nous entrons. J'explique l'usage des différents niveaux sans épiloguer sur celui de ma société. Ce n'est qu'en ouvrant la porte du monte-charge à l'étage de vie que je pense aux projections des " déjeuner sur l'herbe " joués par mes amis. Trop tard !
Alors qu'Enguerrand embrasse ses parents, je m'avance et m'aperçois que quelqu'un y avait pensé aussi et le mur ne reflète qu'une vue du golden gate de San Francisco depuis Télégraph Hill.
Il ne reste pas moins les deux cariatides aux hanches pudiquement recouvert de serviettes très étroites pour une fois. Heureusement la lumière en provenance de la piscine surplombant la cuisine attire leurs premiers regards.
Comme je m'étonne de ne pas voir de grande table, Samir exceptionnellement vêtus pour l'occasion (tout comme Ammed) m'explique que tout est installé sur la terrasse. Nous restons donc à ce niveau le temps que les derniers invités arrivent. Ils font connaissance avec les autres habitants de la maison. Côme leur avait déjà expliqué qu'ils n'y auraient qu'Emma et la mère de Max comme éléments féminin en sus de sa mère et, j'ai su plus tard, qu'il leur avait aussi demandé de ne pas trop poser de question sur qui était avec qui, ce qui leur éviterait de se faire des idées déplacées !
Les parents de Max arrivent enfin. Leur fils va les accueillir au rez-de-chaussée. Le père, qui était déjà venu pour suivre ma convalescence s'était chargé d'avertir sa femme. Malgré ça, je l'ai vue tourner la tête dans tous les sens dès sa sortie du monte-charge.
Les bouchons de champagne sautent et les verres se remplissent comme les petits fours arrivent. Les jeunes aident mes Hommes de service le tout dans une ambiance assez bruyante.
Pour les cadeaux nous sommes priés d'accéder à la terrasse, enfin !!
Pas de sapin décoré, ils m'ont bien eu ! Par contre je découvre que le mur mitoyen avec notre nouveau voisin a été abattu et que l'espace des deux cours a été redistribué. Le grand tatami et les agrès de gymnastique ont migré de l'autre côté, laissant de nouveau un espace plus conséquent à la végétation.
Là, mes amours (Marc, PH, Ludovic et même Ernesto) me souhaitent un joyeux Noël et m'expliquent qu'ils avaient fait l'acquisition du bâtiment voisin pour y installer un parking + au premier étage une salle d'art martial plus conséquente que le petit espace du Blockhaus et au second un appartement communautaire destiné à remplacer la colocation que je louais et permettre à plus de mes escorts d'y loger.
Les fous !!
Emma sort du sac qu'elle avait amené avec elle, 13 boites étroites recouverte d'un papier glacé noir. Pablo fait la distribution. Les américains sont ravis mais un peu gênés d'avoir le leur. On ouvre pour y trouver une grosse montre Suisse. Le même modèle pour tous juste gravé d'un " 2015 ". Elles rejoignent toutes les poignets et chacun d'admirer l'effet qu'elle fait sur le sien.
Moi je distribue aux deux couples (parents de Max et ceux de la fratrie) des enveloppes. Dedans j'ai mis un bon pour un séjour à San Francisco voyage compris évidement. Pour les autres, mes amours un nouveau jonc en or, gris cette fois qui rejoignent aussitôt ceux précédemment offerts à leur bras droit. Mes deux escorts de maison (Joao et Romain) reçoivent un I-phone 6 tout comme Pablo. Pour les invités d'outre atlantique, j'avais demandé à PH d'aller chercher chez mon joailler de Paris trois anneaux en or, plats gravé du 25-12-15. En plus pour Duke qui avait dit à la triplette combien il kiffait trop le fait que j'ose porter des bracelets en plus des différents anneaux, chevalière et pendant d'oreille, un beau saphir à accrocher à son percing d'oreille. Dane me dit que j'ai fait une folie et que son garnement de frère ne valait pas ça. Quand je le lui accroche, sa couleur rehausse celle de ses yeux. Il me saute au cou et me dit qu'il y avait pensé mais n'avait pas osé faire le pas.
Mes trois " petits frères " sont ravis de sa surprise vu qu'ils étaient à l'origine de ce cadeau. Ils l'entourent et Côme doit aller leur dire de mettre un peu de discrétion à leurs effusions rapports aux parents. Leurs bisous avec la langue ça finirait par choquer.
Emma reçois de ma part des boucles d'oreilles de chez Tiffany.
Je reçois des parents de Max et des 3 frères une caisse de 6 bouteilles de Romanée-Conti. Une folie pour eux ! Je les engueule gentiment.
Je prends un peu de temps avec eux, heureusement qu'Emma les avait " coachés " à leurs arrivées. Après m'avoir remercié une nouvelle fois, surtout quand je leur ai dit qu'à San Francisco ils auraient un véhicule pour se promener, ils admirent ce que nous avons fait de cet ensemble d'entrepôts industriels. Pour les sculptures d'Alban, ils sont moins fans mais trouvent amusant que j'ai repris l'utilisation de cariatides pour le soutien de la piscine à l'étage en dessous.
Le déjeuner est merveilleux et je suspecte Pablo d'y avoir mis son grain de sel. C'est confirmé par l'intéressé quelques minutes plus tard.
 Dès le café avalé, avant la visite de mon " voisin ", j'ai juste le temps de sodomiser Enguerrand venu me retrouver alors que je faisais mes ablutions de sortie de table.
Ce petit obsédé m'avait collé aux basques et alors que je me lavais les mains, il m'a descendu pantalon et slip avant d'emboucher ma bite qui déjà se remplissait de sang. Raide en moins d'une minute, je le retourne et l'enfile coincé contre le lavabo. Il tend sa tête en arrière pour qu'on se roule un patin pendant l'action. Mes vas et vient sont rapide mais profond et il ne peut retenir, à chacun de mes coups de rein, un gémissement significatif. On va se faire griller si nous restons trop longtemps absents. J'accélère le rythme, ses gémissements suivent jusqu'à ne plus être entrecoupés de silence. Quand il jute dans le lavabo, sa rondelle me bloque et me fait éjaculer. Trop bon ce petit coup en douce !! Je pilonne encore deux trois fois son cul pour bien propulser mon sperme tout au fond et je ressors brutalement. Ça tire un dernier gémissement d'Enguerrand qui me dit que ça lui fait tout d'un coup froid. On se nettoie un brin, se réajuste l'un l'autre pour effacer les traces de nos turpitudes puis on rejoint le monde.
Je me fais direct grillé par PH et Ludovic qui voient dans mes yeux comme un reflet de satiété !! Tout bas ils me traitent d'obsédés et quand Enguerrand nous rejoint, ils savent qui en a bénéficié.
La nouvelle Annexe 2:
L'entrepôt fait 30m de façade sur 15 de profondeur. Le rez-de-chaussée est organisé en parking. Ici aussi le monte-charge existant a été rénové mais pas transformé en ascenseur comme au Blockhaus.
Le premier étage : un sas d'entrée pour isoler la salle de sport. Un seul plateau organisé en trois grands tatamis et au fond contre le mur mitoyen les sanitaires séparés de la grande salle par une paroi en verre juste sablée au niveau des hanches. On voit quand même 2 portes pleines cachant des WC et une série de douches (pommes zénithales) sans séparation couvrant le reste du mur soit pas loin de 11m avec devant un lavabo circulaire à 4 robinets.
Le mur côté rue est recouvert de glaces et celui de la cour est percé de grandes fenêtres du plafond à 50cm du sol, la partie basse servant de banc. Quelques barres d'assouplissement, sont réunies en faisceau à chacun des trois tatamis.
Le 2ème étage : on sort du monte-charge sur un palier occupé de grands placards pour mettre manteaux et chaussures. On entre directement dans un grand séjour avec cuisine ouverte sur la gauche. Toute équipée avec 3 blocs de cuisson et 4 frigos américains. La salle doit faire dans les 200m². Elle est séparées en  plusieurs coins salon/détente avec chacun leur grand écran plat (avec chacun 4 séries d'écouteurs) et une énorme table haute du côté de la cuisine pouvant accueillir une 15aine de convives.
Un sas contenant 4 WC sépare le côté jour du côté nuit. Puis viennent 8 chambres d'environ 25m² et au fond une salle d'eau commune sur le modèle de l'étage inférieur.
L'installation est encore vide, mes amours me laissant le choix des futurs " locataires/bénéficiaires ".
Alors que la triplette se verrait bien être les premiers occupants, levée de bouclier chez les parents. Déjà que quand ils sont chez eux (semaine chez Max et WE chez Enguerrand) ils se plaignent de ne pas les voir beaucoup, ici ils ne les verraient plus du tout.
Partie remise pour les jeunes !!
La cour, qui est couverte comme la nôtre, a récupérée toute la partie Gymnastique et les postes de musculations.
La soirée s'avance et c'est avec impatience que certains attendent le départ des invités (Emma et les parents).
Jardinier
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40 notes · View notes
sh0esuke · 8 months ago
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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swedesinstockholm · 1 month ago
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28 octobre
hier soir au lit alors que je me faisais encore réveiller par le plafond qui craque je me disais que ma sensibilité au bruit était peut être un symptôme de mon autisme non diagnostiqué. ils m'ont réveillée à sept heures ce matin, je me suis réveillée malade et j'ai laissé une grosse trace de sang sur le matelas en descendant de la mezzanine, puis les enfants sataniques du bas sont arrivés et j'avais encore envie de pleurer de rage en tapant sur mon matelas alors je suis partie prendre une douche pour essayer de me calmer en me demandant pourquoi je pouvais pas juste être en couple et acheter une maison paumée dans un hameau en lozère comme sébastien et sa copine et pourquoi les gens en couple n'achètent pas tous des maisons à la campagne au lieu d'habiter en appartement et de pourrir la vie des autres avec leurs bruits de sexe comme d. et sa copine ce soir zéro shame celle-là elle est très très sex positive.
31 octobre
toujours malade mais au moins c'est le dernier jour d'octobre. même si depuis que j. est de retour je suis moins pressée de partir. je crois que suis en train de développer un crush platonique sur lui. hier soir j'ai écrit un petit paragraphe sur lui dans mon texte. je parle de ses mhm de ses ei ei ei et de ses cris sous forme de a qui sort tout droit. je dis qu'il mange beaucoup d'oeufs pour entretenir sa masse musculaire qu'il compte les calories et qu'il calcule mentalement la teneur en protéines de chaque aliment qu'il ingère. je dis qu'il fait pousser du cannabis dans un placard au fond du couloir, qu'il en fume plus mais que c'est pour le principe, maintenant que c'est légal. je dis qu'il s'occupe bien de sa plante, qu'il la nourrit, qu'il la réchauffe, qu'il lui dit qu'elle sent bon. je dis qu'avant d'aller à un date il va à la salle de sport pour faire ressortir les veines sur ses biceps, qu'il aime se sentir fort pour protéger les garçons frêles.
les journées sont mille fois plus supportables quand il est là et qu'il vient me rendre des petites visites dans la cuisine pendant que j'écris sur le canapé. il veut pas que je parte. il sort tous les bons arguments pour me faire rester, il est fort. c'est le seul qui arrive à me faire douter de ma décision. je crois que notre relation me fait beaucoup de bien. elle m'est beaucoup plus bénéfique que celle que j'ai avec maman par exemple. je déteste vivre ici mais je suis sûre que vivre avec j. est plus sain pour moi que de vivre avec maman. qui est-ce qui va me tenir la main à la maison quand j'aurai passé une mauvaise journée? hier il me disait qu'il pensait qu'on vivait pour repousser nos limites et je disais non non moi c'est pas trop mon but. il m'a demandé mais qu'est-ce que tu désires? et j'ai dit so many things! get published, make music, be on stage, do performance, make a movie, etc, et il a dit wow wow wow then you should stay in berlin! mais non moi je veux rentrer à la maison avec maman qui fait rien d'autre qu'étouffer ma flamme.
quand je suis au téléphone avec elle je me plains je me plains je me plains et puis je raccroche et j'arrive dans la cuisine et ça sent le pain de mie toasté et j. m'en donne une tranche et tout rentre dans l'ordre. ça faisait une éternité que j'avais pas mangé de pain de mie toasté. je suis allée ouvrir la porte au futur potentiel locataire de ma chambre avec mon toast à la main, il avait l'air très emballé par le lit sur la mezzanine, il m'a demandé s'il allait me manquer et j'ai dit non d'un ton très péremptoire. la seule chose de cet appart qui va me manquer c'est j. (j'ai pas dit ça). quand le deuxième potentiel futur locataire (le mec le plus chiant de la terre) est parti visiter ma chambre avec d. j'ai soupiré et j. m'a demandé ce que j'avais. j'ai dit i had a shit day et il a tendu sa main pour que je pose la mienne dedans et il me l'a caressée doucement. je suis tellement pas habituée à avoir du contact physique avec les gens que j'étais pas sûre d'avoir le bon comportement, j'avais peur de paraître trop raide et crispée. au bout d'un moment il a arrêté de la caresser mais j'ai laissé ma main dans la sienne jusqu'à ce que je commence à me sentir trop self conscious et que je la retire. quand ils sont revenus dans la cuisine il m'a dit que je pouvais aller me cacher dans ma chambre si je voulais et je suis partie en douce en lui faisant un petit au revoir de la main.
le troisième potentiel futur locataire avait l'air sympa, il nous a invités à une performance à son école d'art mardi, quand il est venu visiter ma chambre j'étais en train de regarder felicity en pyjama dans mon lit, j'ai posé mon téléphone sur la grosse trace de sang pour la cacher. une fois tout le monde parti j'ai rejoint j. dans la cuisine pour debriefer. parfois j'ai l'impression d'être sa psy parce qu'il a aucun mal à me raconter tout ce qui le tracasse et moi je l'écoute avec un air concerné sans trop rien dire parce que souvent c'est des problèmes de relations amoureuses et sexuelles et comme j'y connais rien j'ai rien à dire. je connais une bonne partie de son historique amoureux maintenant alors que lui il sait rien de moi. mais c'est parce qu'y a rien à savoir. enfin si, y a à savoir que j'ai zéro expérience de rien parce que je fais que tomber amoureuse de gens qui m'aiment pas, mais c'est compliqué à avouer. il sait même pas que je suis pas hétéro et qu'y a même pas deux ans j'étais lesbienne. i'm gay too jonas!
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verver · 1 year ago
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TUMEURS URBAINES
Épisode 2
L'appartement était vraiment petit , passé la belle et imposante porte d'entrée, un couloir étroit desservait à gauche une petite cuisine et de l'autre côté un bac à douche et les toilettes, ce couloir aboutissait sur une petite pièce à vivre, en tournant la tête vers sa gauche Michel aperçut la chambre.
- Tu vois c'est petit !
- c'est bien ! rétorqua Michel
Ava mit le café en route et sortit deux tasses . Il avait rencontré Ava dans un bus. Il l'avait abordé poliment et les deux s'étaient lancés dans une discussion passionnée sur l'art en général, depuis ce temps là ils se voyaient régulièrement , ils étaient devenus amis.
A quoi penses-tu lui demanda Ava voyant qu'il était silencieux.
- à notre rencontre
- ça fait environ deux mois.
dit-elle
-ouais c'est ça !
- wow ! ça fait longtemps pour moi s'exclama t-elle
- c'est un problème ?
- Non pas du tout ! d'habitude les mecs que je rencontre se sauvent très vite.
- Ils sont pas bien ces mecs ! Tu es sympathique et tu gagnes à être connue
- merci ! T'es gentil dit-elle en débouchant son eau gazeuse
- Tu bois toujours cette eau ?
- Oui ! ça pique la langue et j'aime beaucoup cette eau là.
Cela étonnait beaucoup Michel , il savait qu'elle accompagnait toutes les autres boissons de cette eau.
- ça me fascine dit-il
En buvant un deuxième café Michel reprit ses questions avec enthousiasme.
- Tu travailles toujours là-bas ?
- au peep show oui ! j'ai changer de crémerie, je bosse au Mandala maintenant , quatre heures par semaine.
- ça te plaît ?
- je suis tranquille !
- tant mieux !
Ava jouait avec une petite boîte depuis un bon moment elle la tournait et retournait dans sa main. Elle l'ouvrit et en sortit des acides.
- t'en veux un ?
- Oui ! je veux bien répondit Michel
Au bout d'une heure peut-être un peu moins , Michel sentit des fourmillements dans son corps, il se sentait bien, à l'aise, les choses autour de lui avaient tendance à se déformer, à se liquéfier aux sons d'une mélodie inconnue .
Il était allongé sur le lit, un corbeau perché au pied du lit croassait, à chaque son qu'il émettait le volatile annonçait l'arrivée de quelque chose ou de quelqu'un. Chaque croassement qui sortait de son bec se materialisait en un long ruban rouge qui finissait en pluie fine chargée de milliers de gouttelettes rougeâtres. L'atmosphère , maintenant était totalement rouge , les gouttelettes tombaient sur son visage.
Les bourgeois de Calais passaient devant le lit. L'oreille gauche de Michel s'agrandit tel un cornet pour essayer de distinguer les murmures. Son cœur s'accélèra en quelques secondes, il se rendit compte qu'Ava le chevauchait avec une énergie folle .
Elle ne le quittait pas des yeux, elle lui griffait le torse enfonçant ses ongles telle une tigresse. Michel s'entendit pousser un cri , puis plus rien.
En rouvrant les yeux il vit le plafond, il s'aperçut qu'il était allongé sur la moquette à côté de lui la chaîne hi-fi balançait de la musique Californienne. Il referma les yeux.
Il sentit la main d'Ava le caresser , il se rapprocha d'elle pour la pénétrer, il gardait les yeux fermés, la lumière du jour le gênait, Michel continuait à la besogner jusqu'à l'épuisement.
Ils baisèrent toute la journée sur la moquette, sur le lit.
Ava s'habituait à lui finalement, elle n'arrêtait de l'embrasser , de le caresser, de se frotter elle avait eu du plaisir, elle était heureuse.
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le-van-de-noces · 1 year ago
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PASSEGIATA AL LAGO - 15.09.23
Après cette nuit agitée, on profite enfin de la belle vue sur le lac ! Lecture et petit-déjeuner à l'arrière de la camionetta.
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On redescend ensuite à Verbiana pour aller visiter la Villa Taranto, réputée pour ses riches jardins. Acquise en 1930 par un capitaine écossais passionné de botanique, il aurait découvert l'annonce de vente au court d'un voyage à bord de l'Orient Express, en lisant le Times, de retour d'un séjour à Venise... rien que ça ! Déambulation entre arbres centenaires, labyrinthe de dahlias (une pensée pour mon sublime bouquet de mariée ! ♥️) et nénuphars géants ; j'étais plus dans mon élément que Léo - en plus j'y ai bu un deliziosa cioccolata calda !
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Déjeuner rapide cuisiné par mon chef personnel, avant d'embarquer sur le bateau qui nous conduit aux Iles Borromées. Archipel acheté par la famille homonyme au XVème siècle, il est composé de :
l'Isola dei Pescatori, ancien village de pêcheur, charmante mais transformé en village de restaurants et échoppes à touristes
l'Isola Madre, la plus grande, sur laquelle se trouve un "petit" palais, et surtout un parc exotique enrichi au travers des siècles et ouvert au public depuis les années 70
l'Isola Bella, la plus célèbre, constituée d'un Palazzo et de jardins à l'anglaise très étonnants.
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Visite du Palazzo Borromeo donc, de ses nombreuses galeries et chambres encore meublées, les fenêtres laissant entrevoir de superbes vues sur le lac. On traverse de nombreux salons, dont un, particulièrement vaste (haut de trois étages) au plafond duquel on peut lire la devise familiale : humilitas.
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On y apprend également que Napoléon a fait escale sur l'Isola Bella sans prévenir durant sa campagne d'Italie, que lui et sa garnison de 60 soldats se sont comportés comme des goujats, et que l'intendant du palais a été bien heureux que cette visite ait été de courte durée car ils ont laissé après eux "des chambre sales et malodorantes"...
Au rez-de-chaussée, on découvre les Grottes, appartements restant frais par les chaudes journées d'été, tapissés de galets du lac, du sol au plafond.
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Sans oublier que partout sont repris les symboles des Borromeo : un chameau assis, un cèdre, trois anneaux entrelacés et une licorne. Mais ce sont les aménagements extérieurs qui rendent cette île unique : en sortant, après avoir traversé la cour de Diane, on découvre la Serra Elisa, luxuriante et très jolie. Léo y propose un intermezzo musicale.
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Au coeur du jardin se trouve le Teatro Massimo, décor invraisemblable et débauche de statues, terassant les jardins sur plusieurs niveaux. Le tout surplombé par une immense licorne. En haut, une vaste esplanade encadrée de quatre obélisques reprenant les quatre éléments et offrant un panorama sur le lac magnifique.
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Sur le trajet de retour en bateau, je m'improvise photographe de cartes postales - il doit bien y avoir un type dont c'est le job, non ?!
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Une baignade-douche aux abords du lac, de l'essence pour la camionetta, et nous voilà comme neufs pour rouler jusqu'à Stresa, ville d'en face et point de départ principal pour les îles Borromées.
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Sur place, on visualise bien le passif de lieu de villégiature de la région. Sur tout le front de lac, sont alignés de grands hôtels, aux vitres en verres soufflés gigantesques, serveurs en livrée, restaurants de luxe et enseignes lumineuses.
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Après une bonne pizza à emporter sur le port, on reprend un petit peu de hauteur pour observer une dernière fois le Lago Maggiore avant de partir à la découvert des autres lacs !
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problematicseries · 11 days ago
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PROBLEMATIC SEASON 5
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults and fictional, names are used for a face and don’t represent anybody.
FR FANFIC
——-
Saison 5 Episode 1
« February’s promise »
Tu ouvres lentement les yeux, la lumière tamisée du matin filtrant à travers les rideaux de ta chambre. Le plafond familier te salue, et le parfum réconfortant de ta literie te fait croire, pendant un instant, que tout n’était qu’un mauvais rêve. Ton cœur bat encore un peu vite, comme si les événements de la veille s’accrochaient à toi.
Tu te redresses dans le lit, observant les objets familiers autour de toi : la lampe de chevet, les livres empilés sur le bureau, et la photo d’Intak et toi encadrée sur la commode. Tout semble étrangement normal, mais une part de toi n’arrive pas à te détendre. Était-ce vraiment un rêve ? Ou quelque chose d’autre ?
En posant les pieds au sol, le froid du marbre te ramène à la réalité. Une sensation vague d’irréalité persiste, comme si ta chambre n’était qu’un écran de fumée. Tu te demandes ce qui t’attend en franchissant la porte.
Tu te diriges lentement vers la salle de bain, tes pieds nus effleurant le sol froid. En entrant, la pièce est baignée d’une lumière douce, et la vapeur résiduelle de la douche d’hier soir semble encore suspendue dans l’air. Tu allumes l’eau, et le son apaisant du jet qui frappe le carrelage résonne dans la pièce.
En te déshabillant, tu laisses tomber tes vêtements en un tas négligé sur le sol. La chaleur de l’eau commence à emplir la cabine de douche, et lorsque tu entres, elle te submerge instantanément. Les gouttes brûlantes glissent sur ta peau, apaisant les muscles tendus et nettoyant la fatigue ancrée en toi.
Tu fermes les yeux, laissant l’eau couler sur ton visage, tes cheveux, ton dos. Pendant un moment, tout semble disparaître : les doutes, les peurs, les sensations résiduelles d’un cauchemar que tu n’arrives pas encore à nommer. Tu inspires profondément, te perdant dans la chaleur et le réconfort.
Alors que la buée envahit peu à peu la pièce, tu sens ton esprit s’éclaircir. La douche te donne un sentiment de renouveau.
*Toc Toc Toc*
Tu ignores le bruit venant de la pièce d’à côté.
« Très bien, j’entre »
Tu soupires.
La porte de la salle de bain s’ouvre brusquement, laissant apparaître Jang, rayonnante et débordante d’énergie.
Ses longs cheveux, autrefois noirs comme la nuit, tombent maintenant en cascade dorée sur ses épaules, luisant sous la lumière chaude de la pièce. Perchée sur des talons aiguilles scintillants, elle avance avec assurance, sa robe rose pâle moulant élégamment ses courbes et épousant chacun de ses mouvements.
“Surprise !” s’exclame-t-elle joyeusement, un sourire éclatant illuminant son visage. Elle pose une main sur sa hanche et s’appuie contre le cadre de la porte, te fixant avec amusement.
“Alors, tu ne dis rien ? Tu trouves pas que le blond, ça me change complètement ? Je me sens… comment dire… invincible ! Comme une toute nouvelle Jang.”
Elle s’avance un peu plus, ses talons claquant doucement contre le sol carrelé. Tout dans sa posture et son expression dégage une exubérance contagieuse. Elle se contemple rapidement dans le miroir, tournant légèrement la tête pour observer sa nouvelle chevelure sous différents angles, avant de se tourner vers toi, une lueur espiègle dans les yeux.
“Et toi, qu’est-ce que tu fais encore là à rêvasser ? Tu devrais voir ça comme un signe : aujourd’hui, on va briller. Alors, termine vite et prépare-toi, on sort !”
Jang te lance un clin d’œil complice, puis fait volte-face, sa robe virevoltant légèrement autour d’elle, et sort de la salle de bain, ses talons marquant chaque pas de sa démarche pleine de vie.
Tu restes figé sur place, l’eau chaude coulant toujours sur ta peau, mais ton esprit est ailleurs.
Tes yeux suivent Jang alors qu’elle quitte la salle de bain, sa chevelure dorée capturant la lumière comme si elle était enveloppée d’un halo divin.
Blonde.
Tu n’aurais jamais cru voir un tel changement. Jang, toujours si fière de ses cheveux noirs et soyeux, n’avait jamais laissé entendre qu’elle toucherait à ce qu’elle appelait son “atout naturel”. Et là, sans prévenir, elle débarque comme une tornade dorée.
Tu coupes l’eau, restant un instant dans le silence humide de la salle de bain, ton esprit tournoyant. Était-ce un rêve ? Une illusion ? Tu te pinces doucement le bras pour t’assurer que tu es bien éveillé. Non, c’était bien réel. Et pourtant, une question persiste.
“Que se passe-t-il ?”
Tu te remémores sa démarche confiante, son sourire radieux, ce changement radical qu’elle portait comme une couronne. Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi sans prévenir ? Était-ce un signe qu’elle traversait quelque chose de profond ? Une transformation intérieure qu’elle voulait exprimer extérieurement ?
Tu te ressaisis, attrapant une serviette pour te sécher. Mais une chose est sûre : ce changement n’est pas anodin. Tu vas devoir en savoir plus.
« T’es blonde ??? » t’exclames tu.
« HIHIHIHI OUI » crie Jang de l’autre côté de la pièce.
Tu entends ses talons claquer rapidement sur le marbre de ta chambre, comme si elle sautillait partout.
Tu enfiles un peignoir et sors de la salle de bain.
Sortant finalement de la salle de bain, tu trouves Jang en train de fouiller nonchalamment dans un de tes tiroirs, son sourire espiègle illuminant son visage.
Tu l’observes un instant, toujours un peu déconcertée par ses cheveux blonds flamboyants, avant de te décider à poser la question qui te brûle les lèvres.
« Pourquoi ce changement si soudain ? Je veux dire… tes cheveux noirs te manquent pas ? »
Elle se redresse, une paire de lunettes de soleil qu’elle a trouvé dans le tiroir perchée sur son nez, et te regarde avec un sourire malicieux.
« Parfois, il faut du changement pour se sentir vivante, tu sais ? Et puis, la Saint-Valentin approche, non ? »
Tu hausses un sourcil, intrigué, et elle continue en riant légèrement.
« Disons que ce blond ira parfaitement avec la lingerie rose que j’ai achetée. Je suis sûre que Sannie va tomber à mes pieds »
Tu écarquilles les yeux, ne sachant pas si tu devrais être amusé ou surprise par son honnêteté.
« Tu t’es décolorée les cheveux pour de la lingerie rose .. ? »
Elle te fait un clin d’œil, se dirige vers un miroir pour admirer son reflet, tournant légèrement pour faire danser sa chevelure blonde.
« Oui, un petit ensemble en dentelle absolument divin. Élégant, mais avec juste ce qu’il faut de piquant, il va bander comme un cheval »
Tu la regardes, partagé entre un fou rire et une envie de lui dire que les perruques existent.
Jang n’a jamais fait les choses à moitié, et cette transformation en blonde était clairement un avant-goût de ce qu’elle comptait préparer pour San.
Jang te fixe avec un sourire narquois, visiblement ravie de te voir rougir sous son regard insistant.
« Et toi ? Tu as quoi de prévu avec Intak pour la Saint-Valentin ? » — demande-t-elle d’un air faussement innocent, tout en ajustant l’une des bretelles de sa robe rose.
Tu lèves les yeux au ciel, essayant de ne pas te laisser déstabiliser.
« On verra bien… Peut-être un dîner, quelque chose de simple, je sais même pas s’il sait que c’est bientôt la saint valentin »
Jang arque un sourcil, clairement pas satisfaite de ta réponse.
« Simple ? Tu plaisantes, j’espère. Intak est un toutou ! Tu va avoir avalanche de fleurs, champagne et supplément baise. Ça fait combien maintenant ? 2 ans ? »
« Je te rappelle qu’on a pas été ´ensemble’ tout ce temps, mais ça fait à peu près 2 ans qu’on se connaît oui, mais qui compte ? » — réponds-tu en levant les yeux au ciel.
Jang rit, se penchant légèrement en avant comme pour partager un secret.
« Tu sais quoi ? Laisse tomber le dîner. Fais quelque chose d’inoubliable, de sexy. Genre, une petite surprise rien que pour lui. Tu sais… une tenue spéciale, une ambiance romantique, un truc qui va le faire perdre la tête, ça se voit que c’est un romantique… t’as déjà essayé le parfum pour foufoune qui sent le lotus ? » demande t’elle en posant devant le miroir, admirant ses cheveux.
Tu te sens rougir encore plus à ses mots et essaies de changer de sujet.
« Jang, sérieusement ? Tu penses à des choses pareilles pour San ? »
« Bien sûr ! — dit-elle en haussant les épaules, avec un sourire confiant. — Pourquoi pas toi ? Je parie qu’Intak adorerait goûter de nouvelles saveurs… il a déjà essayé le lotus ? »
Tu la regardes, mi-amusé(e), mi-désespéré(e).
« Oublie le lotus, t’es impossible ».
« Et toi, tu as trop peur d’oser » — réplique-t-elle avec un clin d’œil et continue. « Mais souviens-toi, la Saint-Valentin, c’est pas juste une fête commerciale. C’est une excuse parfaite pour faire fondre son cœur encore une fois. »
Tu ris doucement, malgré toi. Peut-être que Jang a raison, mais tu n’oublie pas le caractère joueur d’Intak, et tu ne veux pas forcément faire autant d’efforts pour lui s’il n’en fait pas de son côté.
Jang te regarde intensément, ses yeux pétillants d’excitation à l’idée d’avoir semé le doute dans ton esprit. Puis, comme si elle était au centre d’un drame théâtral, elle lève les bras en l’air, exagérant chaque mot.
« Bon, je te laisse y réfléchir ! » dit-elle en tournant les talons de manière théâtrale, ses talons aiguilles claquant contre le carrelage de la salle de bain. « Bon je vais boire un jus moi, on se voit à la pause déjeuner. Et il faudra aussi qu’on parle de l’anniversaire d’Iroha. »
Elle pousse un soupir dramatique, levant les yeux au ciel comme si elle portait le poids du monde sur ses épaules.
« Je suis une femme tellement belle, mais tellement DÉBORDÉE ! »
Tu te retiens de rire en la regardant s’éloigner, sa longue chevelure blonde flottant derrière elle. Jang avait toujours ce don pour transformer n’importe quelle situation en spectacle.
« A tout à l’heure » lâches-tu en secouant la tête, amusée.
Elle se retourne brièvement à la porte, te lançant un sourire radieux avant de disparaître dans le couloir, te laissant seule avec tes pensées et ses suggestions audacieuses.
Tu te diriges vers ton dressing, bien décidée à opter pour une tenue casual, mais qui mettrait quand même un peu en valeur ta silhouette. Tu choisis un petit top près du corps, épousant parfaitement tes formes et accentuant légèrement ta poitrine. Le tissu léger et agréable à porter te met immédiatement à l’aise.
Pour le bas, tu optes pour un jean évasé en bas des jambes, un classique indémodable qui allonge ta silhouette et ajoute une touche de décontraction sophistiquée. Les semelles compensées que tu glisses à tes pieds apportent juste la bonne hauteur pour te donner confiance sans pour autant te fatiguer.
Enfin, tu saisis ton petit sac à main minimaliste, assez spacieux pour contenir juste l’essentiel : ton téléphone, ta carte d’identification d’étudiante, et ton iPhone. Tout ce qu’il te faut pour ta journée. Une dernière vérification dans le miroir confirme que ta tenue est parfaite : simple, élégante, et confortable.
Tu inspires profondément, te sentant prête à attaquer la journée avec style.
En avançant dans le salon principal, tu aperçois Kazuha et Iroha assises autour de la table, dégustant leur petit-déjeuner. Kazuha, toujours aussi calme et posée, semble savourer son Thé Matcha avec une concentration tranquille, tandis qu’Iroha, toujours énergique, est en train de grignoter des fruits frais tout en discutant.
Les deux semblent parfaitement à l’aise, et Iroha te remarque d’abord, un sourire en coin se dessinant sur son visage.
“Hey, regarde qui est là! Tu es toute élégante ce matin, prête à conquérir le monde?” dit-elle avec un petit rire malicieux. Kazuha lève les yeux de son thé et te sourit chaleureusement, ajoutant : “Tu as l’air en pleine forme aujourd’hui.”
L’atmosphère est détendue, et tu te sens instantanément à l’aise en leur présence, tout en sachant que la journée s’annonce pleine de petites surprises.
Tu t’assois avec elles, te sentant un peu fatiguée, et tu murmures en regardant ta tasse de café : “J’ai passé une mauvaise nuit…”
Kazuha te regarde avec un petit sourire amusé et répond en haussant un sourcil : “Et vu le réveil que t’as eu avec la Jang…”
Iroha éclate de rire, ne manquant pas de saisir l’occasion pour ajouter : “Elle a snatch sa perruque devant toi ?” Elle te lance un regard espiègle.
Tu lui réponds « C’est ses vrais cheveux ».
Kazuha se retient de cracher son café, Iroha cache sa bouche avec ses deux mains, lâchant sa fourchette d’ananas coupés en morceaux.
Ning se penche par dessus la balustrade de l’étage en s’exclamant « JANG S’EST DÉCOLORÉE LES CHEVEUX ?! »
« Qui ? » demande Yougseo en se frottant les yeux, sortant de sa chambre en titubant.
« JANG » s’exclame encore une fois Ning.
« Mais nan » continue Youngseo, les yeux écarquillés.
« Elle a rompu avec San ? » demande Ning en descendant les escaliers à toute vitesse.
Sans t’en rendre compte, Kazuha, Youngseo, Iroha et Ning se sont regroupées autour de toi.
Les filles, les yeux écarquillés, te scrutent avec impatience.
Iroha se penche en avant, les mains sur la table, comme si elle allait perdre patience si tu ne répondais pas rapidement avant de s’exclamer « ACCOUCHE »
Jang, qui est debout contre l’encadrement de la porte d’entrée, observe la scène avec un sourire amusé, visiblement fière de l’effet qu’elle provoque « Aller, donne au peuple ce qu’il demande ! ».
« J’ai rien demandé moi » répond Kazuha en reprenant une gorgée de son thé.
Jang s’approche de l’îlot central
« Vous voulez vraiment savoir pourquoi ? C’est simple, j’avais besoin d’un peu de changement, un vent de fraîcheur, surtout avec la Saint-Valentin qui arrive. Et puis, le blond, ça va tellement bien avec la lingerie rose que j’ai achetée. Si c’est pas de l’anticipation, ça…” dit-elle en se pavanant, se sentant parfaitement à l’aise sous les regards curieux des filles.
Les filles, complètement captivées (sauf Kazuha) échangent des regards de surprise et de rires.
« San est au courant ? » demande Ning, fine excitée.
Jang répond en secouant ses cheveux.
« Absolument pas, j’espère que sa première pensée sera d’agripper mes cheveux comme une sauvageonne avant d’enfoncer sa gros- »
« Il est 09:24 Jang, du calme » répond Kazuha, levant les yeux de sa tasse.
Iroha pouffe de rire.
« 2025 et on peut encore moins s’exprimer qu’en 1875 » répond Jang en levant les yeux au ciel.
Alors que tout le monde commence à petit déjeuner dans le calme, Iroha racle sa gorge.
« … vous savez… c’est bientôt mon anniversaire, j’avais prévu d- »
Jang lui coupe la parole en parlant TRÈS FORT.
« Quelqu’un veut du jus de pamplemousse ? orange ? framboise ? »
« Tu va nous proposer tout le rayon frais de Monoprix ? » lui répond Kazuha en la regardant du coin de l’œil, agacée de son manque de savoir vivre.
« Ouhhhh toi t’as plus de pile dans ton vibro ou quoi ? » répond Jang en fronçant les sourcils.
Iroha baisse les yeux et continue de grignoter ses fruits, laissant tomber le sujet qu’elle voulait aborder.
« Couleur différente mais toujours pas plus classe » répond Kazuha avant de quitter le salon, attrapant son sac.
« Si on me cherche je suis à la bibliothèque, j’ai une thèse à rendre » dit-elle avant de quitter le salon.
Jang s’assoie à table avec son jus de pamplemousse et regarde les actualités sur twitter.
Tu reçois un message d’Intak.
« Libre cet après midi ? »
Tu vérifies ton emploi du temps et sursautes.
« MINCE » t’exclames-tu.
« Quoi ? » répond Jang en levant les yeux de son téléphone.
« Je devais rejoindre Junghwan à la BU aussi, on bosse sur un projet ensemble » tu réponds en rattroupant tes affaires.
« La BU ? c’est un bar ? » demande Jang.
« Bibliothèque Universitaire, tu sais, là où tu va jamais » répond Youngseo en ricanant.
« Ça vaaaa » répond Jang avant de se tourner vers toi et continuer « Oublies pas de te protéger » en ricanant.
« On va travailler, rien d’autre » tu lui réponds avant de t’avancer vers la porte.
Jang prend un air théâtral alors que tu te diriges vers la sortie « Tes mains sont si grosses, si veineuseeees, tes doigts sont si beaux steuplaiiiit Junghwan mets les dans ma ch- » avant que tu claques la porte afin de ne pas entendre la fin de sa phrase qui était potentiellement (très probablement) cochonne.
« BONNE JOURNÉE PÉTASSE » tu entends de l’autre côté de la porte.
Tu soupires en souriant.
Le soleil brille, réchauffant doucement ton dos alors que tu empruntes le sentier pavé du campus. Les arbres bordent le chemin, leurs feuilles verdoyantes dansant sous la légère brise. Le bruit des pas résonne légèrement dans l’air calme de la matinée. Tu te sens apaisée par l’ambiance tranquille du campus, qui contraste avec l’agitation de la ville.
Ton esprit est focalisé sur l’étude à venir avec Junghwan, ce qui te permet de garder une concentration stable malgré le flux de pensées qui traversent ton esprit. En arrivant devant le bâtiment de la bibliothèque, tu remarques la grande porte vitrée et les grandes fenêtres modernes qui laissent entrer une lumière naturelle agréable. Tu pousses la porte, ton regard se posant sur les étagères remplies de livres soigneusement classés.
Tu aperçois Junghwan près d’une table, penché sur ses notes. Un léger sourire se forme sur tes lèvres en le voyant absorbé par sa lecture. Il te remarque presque aussitôt et te salue chaleureusement. “Salut, tu es en avance, je vois.”
« Très drôle Hwan » tu lui réponds en le regardant malicieusement.
Tu t’assieds à côté de lui, prête à commencer cette session d’étude, mais tout en appréciant la tranquillité de l’environnement et la présence de ton « camarde de classe ».
Alors que vous êtes chacun de votre côté dans vos recherches, Junghwan te regarde soudainement, et se rapproche doucement de toi, jusqu’à ce que son nez ne soit qu’à quelques millimètres de ton cou.
La proximité de Junghwan te prend par surprise, son souffle léger frôlant ta peau. Tu sens ton cœur accélérer légèrement sous l’effet de sa présence soudainement plus intense. Son regard est concentré sur toi, mais son visage est maintenant si près que tu peux voir les détails fins de ses traits. Il semble curieux, presque intrigué, mais tu sens une certaine tension dans l’air.
Quand il te demande, sa voix est calme, mais tu peux entendre un léger sous-entendu dans ses mots. « T’as changé de parfum ? »
Le parfum qu’il mentionne n’est probablement pas nouveau pour toi, mais dans cette situation, tu n’es pas sûre de ce qui l’a rendu plus perceptible. La question résonne dans ta tête alors que tu essaies de reprendre tes esprits, un peu gênée par la proximité et l’attention qu’il te porte. Tu prends une inspiration, essayant de rester calme malgré l’étreinte silencieuse de l’instant.
“Non, je… je pense que c’est toujours le même”, répondis-tu avec un léger sourire, bien que tu sois un peu troublée par l’effet que sa présence a sur toi.
Son sourire en coin te fait frissonner légèrement, et tu peux sentir une petite chaleur s’emparer de toi. La question, plus insistante maintenant, te met un peu sur la défensive, mais aussi un peu flattée. Il semble jouer avec l’idée, ses yeux ne quittant pas ton visage, comme s’il cherchait à capter la moindre réaction.
“T’es sûre ?” répète-t-il doucement, son ton léger mais teinté d’une curiosité à peine dissimulée. Il paraît presque amusé par la situation.
Tu te sens légèrement piégée dans ce moment suspendu, le regard de Junghwan te faisant perdre un peu tes repères. Tu secoues légèrement la tête pour essayer de te concentrer et répondre de manière décontractée, mais le léger sourire qui flotte sur tes lèvres trahit l’effet qu’il a sur toi.
“Oui, je suis sûre. Peut-être juste l’odeur des livres ou de l’air frais, qui sait ?” répondis-tu en espérant détendre un peu l’atmosphère, mais tu sais que quelque chose dans cet échange semble avoir changé.
« Si tu le dis » répond t’il avant de s’étirer.
Tu sens son bras musclé se poser doucement sur ton épaule, et une vague de chaleur envahit ton corps. Le geste est à la fois décontracté et intime, et tu te surprends à retenir ton souffle un instant.
Le sourire de Junghwan, à la fois taquin et confiant, t’envoûte, et son regard ne cesse de scruter tes réactions.
“Moi j’ai changé de parfum”, dit-il avec une petite étincelle dans les yeux, comme s’il voulait tester une réaction de ta part.
Tu te sens soudainement plus consciente de la proximité entre vous, ton cœur battant un peu plus vite. Le fait qu’il ait délibérément choisi ce moment pour te dire ça te fait te demander ce qu’il attend de toi, mais tu essaies de garder une certaine contenance, tout en répondant, peut-être un peu plus nerveuse qu’il ne l’aurait cru :
“Ah bon ? Et c’est quoi ton nouveau parfum, alors ?”
Tu espères que ta réponse paraîtra naturelle, même si la tension dans l’air semble de plus en plus palpable.
« L’homme Idéal, de Guerlain » répond-t’il, resserrant sa main sur ton épaule.
L’intensité de l’atmosphère entre vous semble se renforcer, et tu n’arrives pas à t’empêcher de te demander s’il joue à un jeu ou s’il cherche vraiment à te faire réagir.
Son regard, toujours aussi sûr de lui, capte ton attention. Tu es consciente que ce qu’il a dit est bien plus qu’une simple remarque sur un parfum, mais peut-être aussi un petit défi lancé, un petit clin d’œil à la situation entre vous.
Pour ne pas laisser l’instant trop lourd, tu réponds avec un léger sourire :
“Intéressant choix, je suppose que tu cherches à laisser une bonne impression, hein ?”
« Elle n’est pas déjà assez bonne ? » dit-il, ses lunettes sur le bout de son nez et le regard charmeur.
« Je vous dérange ? » demande Intak, archant un sourcil, debout devant votre table.
La question d’Intak te surprend, et tu te sens légèrement déstabilisée par la manière dont il pose la question. Junghwan, lui, semble visiblement amusé par la situation, et tu peux presque sentir qu’il attendait cette interruption.
Intak, avec son regard perçant, observe la scène. Il semble un peu curieux mais ne montre aucun signe de gêne. Tu te demandes s’il a réellement remarqué l’atmosphère entre vous deux, ou si c’est juste une observation innocente.
Tu te reprends vite et es un peu gênée par l’attention qu’Intak porte à votre conversation. Tu lui souris légèrement en réponse, essayant de garder la situation légère :
“Non, pas du tout. On était juste… en train de discuter.”
Ton ton est amical, mais tu sens qu’il y a une sorte de tension qui s’est installée, même si vous essayez tous les trois de la camoufler. Intak n’est pas du genre à laisser passer ce genre de détails facilement, mais tu espères qu’il n’a pas capté ce qui venait de se passer.
Intak répond « Ah oui ? et son bras sur ton épaule ? c’est juste pour discuter ? il peut pas garder ses grosses mains sur son livre ? »
C’est vrai qu’elles sont grosses, tu sens la pression de chacun de ses doigts sur ton épaule.
Les mots d’Intak te frappent, et tu sens une chaleur monter en toi. Tu tentes de garder ton calme, mais c’est difficile, surtout avec la taquinerie évidente dans sa voix. Junghwan, quant à lui, semble un peu plus détendu, un sourire en coin toujours plaqué sur son visage. Il réplique avec une pointe d’humour dans la voix :
“Ce sont juste des gestes amicaux, Intak. Pas besoin de sur-analyser.”
Cependant, l’humour dans sa voix n’empêche pas une certaine tension dans l’air. Intak, visiblement agacé, lève un sourcil et regarde tour à tour Junghwan et toi, comme s’il attendait une réaction de l’un ou de l’autre.
Tu te forces à sourire et à réagir avec légèreté, tentant de désamorcer la situation :
“On est juste en train d’étudier, rien de plus. Tu sais comment Junghwan est, il aime toujours avoir un certain contact avec les gens.”
Intak lève les sourcils, se demandant si tu te fous réellement OUVERTEMENT de sa gueule.
Il se rapproche de toi, te surplombant, t’obligeant à lever les yeux pour le regarder.
Il lève ton menton avec le bout de ses doigts, agacé, avant de te répondre « Tu te fiches de moi ? »
L’instant devient lourd, l’air entre vous deux chargé d’une tension palpable. Intak, les yeux perçants, semble plus sérieux que jamais. Il te fixe intensément, ses doigts toujours sous ton menton, et tu peux sentir son regard insistant, presque défiant. Son ton ne laisse plus de place au doute, il n’est pas amusé.
Tu sens ton cœur battre un peu plus fort sous la pression. La sensation de ses doigts contre ta peau te fait te figer un instant. Tu es partagée entre la nervosité et un désir de désamorcer la situation avant qu’elle ne dégénère. Tu te forces à respirer calmement, cherchant les mots justes pour répondre sans attiser la colère.
“Non, je me fiche pas de toi, Intak.” Tu le regardes dans les yeux, essayant de paraître plus sûre de toi. “Je voulais juste détendre l’atmosphère, mais apparemment je me suis un peu emportée.”
Tu essayes de donner un sourire rassurant, mais il reste suspicieux, toujours aussi sérieux. La situation ne semble pas prête à se calmer.
« Donc tu ne réponds pas à mes messages, va passer du temps avec un mec de ta classe et tu le laisses te ploter devant tout le monde ? » répond Intak en fronçant les sourcils.
Mince, dans la précipitation du moment, tu as oublié de répondre au message d’Intak te demandant si tu étais libre ce soir.
«Eh mec calme toi, on est en train d’étudier comme tout le monde ici » répond Junghwan te rapprochant de son torse en te tirant vers lui.
Tu aperçois la rage d’Intak dans ses yeux.
Ses sourcils se foncent de plus en plus, sa mâchoire se resserre fortement.
Ses poings se resserrent, faisant craquer ses doigts.
Tu crains le pire.
Il se relâche soudainement et prend un air léger.
« Ok » répond t’il.
« Je passe te chercher à 19h » continue Intak avant de se diriger vers la sortie.
« Qu’est-ce qu’il est lourd ton garde du corps » soupire Junghwan en riant.
« C’est mon petit ami » tu réponds à Junghwan en levant les yeux au ciel et te redressant sur ta chaise en retirant sa main de ton épaule.
« Un petit ami toxique » répond Junghwan en réajustant ses lunettes.
« Et toi t’abuses à mettre de l’huile sur le feu » tu lui réponds.
« C’est lui qui est venu me chercher des noises alors que ses bras font la moitié des miens » répond Junghwan en souriant en coin.
« Tss » tu conclues la conversation.
Vous étudiez jusqu’à ce que la sonnerie retentisse, indiquant la pause déjeuner.
Tu aperçois Jang t’attendre devant l’entrée de la BU.
« Je n’avais pas connaissance de ce bâtiment, je croyais que c’était des archives » dit-elle intriguée.
« Oui, c’est le but d’une bibliothèque Jang, des anciens livres » tu lui réponds en levant un sourcil.
« Mouais, je suis pas folle à l’idée d’y passer des heures » répond t’elle en se regardant dans son miroir de poche, s’appliquant du gloss sur ses lèvres pulpeuses.
Alors que tu te diriges vers le restaurant universitaire, Jang t’attrape le bras et te dis « Non ce midi on déjeune au Luna Lounge ».
« Pourquoi ? » lui demandes tu en te laissant tirer.
« Il faut qu’on organise l’anniversaire d’Iroha, t’as déjà oublié ? » te répond t’elle d’un air juge.
« Pourtant t’avais pas l’air d’être intéressée par ce sujet ce matin » tu lui réponds.
Elle s’arrête, passe sa main dans ses cheveux et te répond « Elle allait nous dire qu’elle avait prévu quelque chose et c’est HORS DE QUESTION, on va lui faire une fête comme elle n’en a JAMAIS EU » dit-elle en faisant des gestes théâtraux avec ses mains fraîchement manucurées.
Tu croises les bras en répondant « Peut être qu’elle avait prévu quelque chose qu’il lui faisait plaisir ? »
« Impossible que ça lui fasse plus plaisir que ce à quoi j’ai pensé » répond Jang.
Tu lèves les yeux au ciel avant de répondre « Désolée de te dire que tu as tort mais t’as tort Jang »
« T’as décidée d’être aussi rabat-joie que Kazu ? » répond t’elle en soupirant avant de continuer « Laisse moi au moins t’illustrer mon PROJET » en faisant ENCORE des gestes avec ses mains.
Tu soupires alors que vous marchez en direction du Luna Lounge.
Le Luna Lounge rayonne d’une élégance subtile, avec des lumières tamisées dans des tons ambrés et violets, accentuées par des reflets dorés sur les tables en verre. L’air est embaumé d’un parfum léger de jasmin et d’agrumes, et une musique jazz douce flotte dans l’atmosphère.
Vous êtes confortablement installées dans un canapé en velours moelleux couleur émeraude, les jambes croisées, un cocktail coloré posé devant chacune. Les glaçons dansent dans vos verres, réchauffés par des éclats de lumière douce. Jang, toujours impeccable, tapote légèrement son gloss à la pêche avec une serviette en soie après une gorgée de son mojito revisité, ses longs cheveux blonds ondulant sous l’éclairage tamisé.
Sur la table, des petits fours raffinés : des canapés au saumon fumé, des mini-tartelettes aux figues et des macarons au citron sont disposés sur une assiette en porcelaine, chaque détail criant luxe et sophistication.
Jang te regarde en coin, un sourire amusé sur les lèvres. “Alors,” commence-t-elle en jouant avec le bord de son verre, “Je vais faire une soirée pour le 14 février et elle s’appellera February’s Fantasies, ce se traduit littéralement par Fantaisies de février.”
« Mais encore ? » tu lui demandes.
« ATTENDS » dit-elle avant de te montrer son écran de téléphone avec des plans qu’elle a demandé au club d’architecture de réaliser pour elle.
Elle commence
« Une soirée somptueuse et envoûtante prend vie dans un luxueux manoir moderne, illuminé par des néons roses et des chandeliers en cristal. L’hôtesse, MOI, Jang, riche héritière et influenceuse, connue pour ses événements glamour et audacieux, accueillera mes invités dans une ambiance Valentine’s Day à la fois élégante et sensuelle. »
Elle continue « Le thème est décliné à travers une palette de roses : des rideaux en soie fuchsia, des roses éternelles suspendues au plafond, et des tables ornées de nappes satinées et de bougies parfumées au champagne et à la vanille. »
« Pas mal » tu réponds
Elle enchérit « Les invités, seront vêtus de tenues chic et sexy selon le dressscode, dans des matières comme la soie, le velours, et la dentelle. Au centre de la salle, un photobooth extravagant en forme de cœur géant, décoré de ballons roses métallisés et de miroirs scintillants, attirera l’attention des influenceurs en quête du cliché parfait, genre…. Jennie et Ning par exemple. »
« Et concernant le repas ? » tu lui demandes, curieuse de savoir à quel point elle pousse le détail.
Elle sourit en présentant fièrement ses choix « Les mets sont aussi séduisants que l’atmosphère : un buffet de desserts aphrodisiaques propose des macarons au champagne, des fraises trempées dans du chocolat rose, et des cocktails sophistiqués servis dans des coupes en cristal ornées de pétales comestibles »
« Et concernant la musique, Un DJ renommé, installé dans une cabine décorée de roses et de LED, fera vibrer la salle avec un mélange de musique électro-sensuelle et de classiques romantiques remixés. La piste de danse, éclairée par un sol LED rose scintillant, devient le cœur de la soirée où l’élégance flirte avec la démesure. »
« Pas mal pas mal » tu réponds en sirotant ton cocktail.
« Et pour clore la soirée, je dévoilerais un cadeau pour mes invités : des boîtes luxueuses contenant des parfums personnalisés, des bijoux fins, et des messages personnalisés, renforçant mon image d’icône de style et de générosité. Une nuit inoubliable, où l’amour, le luxe et la tentation s’entrelacent. » termine t’elle.
Tu reposes ton verre en levant un sourcil « T’es au courant que c’est l’anniversaire D’IROHA et pas une soirée faite par tes soins pour dorer ton image ? »
Jang répond « Tu penses que l’histoire des cadeaux c’est too much et que je devrais plutôt transformer ça en ´Ouvrons les cadeaux d’Iroha’ ? » en prenant des notes.
« Oui c’est déjà mieux et plus ciblé » tu lui réponds.
« Très bonne idée » répond Jang.
Elle continue « Ça te dérangerait de m’aider à peaufiner les derniers détails ? » en faisant les petits yeux.
« On dirait une chienne blonde » tu lui réponds.
« Oh trop bien c’est l’effet recherché » répond t’elle en ricannant.
Tu lèves les yeux au ciel.
Alors que Jang éclate de rire à sa propre remarque, vous levez les yeux et apercevez Junghwan qui s’approche de votre sofa avec un calme assuré. Vêtu d’une chemise légèrement déboutonnée et d’un pantalon parfaitement ajusté, il tient un verre à whisky dans une main, son regard pétillant fixé sur vous.
“Je ne savais pas que c’était ici que vous passiez vos soirées,” lance-t-il avec un sourire en coin, un brin taquin. Il pose son verre sur la table, s’asseyant sur l’accoudoir du canapé, si près que vous pouvez sentir à nouveau son parfum, l’Homme Idéal de Guerlain.
Jang, visiblement amusée, croise les bras et s’appuie contre le dossier du canapé, ses yeux scintillant d’intérêt. “Junghwan, tu devrais te joindre à nous,” propose-t-elle, un sourire malicieux aux lèvres.
Il détourne un instant son regard vers elle avant de revenir vers vous. “Je ne veux pas m’imposer,” dit-il doucement, bien que son attitude montre tout le contraire. Ses yeux, pleins de malice, ne quittent pas les vôtres.
Jang lève un sourcil, un sourire espiègle jouant sur ses lèvres. “Oh, mais tu es déjà là,” réplique-t-elle, en gloussant doucement, savourant l’échange qui se déroule.
Junghwan s’installe finalement face à vous deux, posant son verre sur la table basse avec une élégance décontractée. Il croise les jambes, s’appuyant nonchalamment contre le dossier du sofa, une main reposant sur sa cuisse.
“Alors, c’est ici que vous venez vous cacher,” lance-t-il en jetant un regard rapide autour du Luna Lounge, puis en revenant vers vous. “Je dois dire que l’endroit est à la hauteur de vos goûts.”
Jang, jamais en reste, ricane doucement et se penche légèrement vers lui. “On aime les lieux qui respirent l’élégance, tout comme nous,” dit-elle avec un clin d’œil, en attrapant son cocktail pour en boire une gorgée.
Junghwan éclate d’un rire léger avant de tourner son attention entièrement sur toi. “Et toi, tu comptes m’éviter toute la soirée ou tu vas enfin me dire ce que tu as pensé de mon ‘nouveau parfum’ ?” Sa voix est calme, mais son sourire en coin révèle qu’il se plaît à te taquiner.
Jang, toujours attentive, observe la scène avec un sourire amusé. “Vous devriez vous détendre,” suggère-t-elle malicieusement, en tapotant légèrement l’épaule de Junghwan. “On est là pour profiter, non ?”
Junghwan hausse un sourcil et lève son verre. “Profiter, hein ? Très bien. À nous, alors.” Ses yeux se posent sur toi avec une intensité qui fait battre ton cœur un peu plus fort.
Alors que la conversation entre vous et Jang s’intensifie autour des derniers potins du campus, Junghwan relève soudainement les yeux, interrompant votre échange. Son expression change immédiatement, passant d’une nonchalance habituelle à une surprise teintée d’incrédulité.
Il pose son verre sur la table sans un mot, ses sourcils légèrement froncés. “Qu’est-ce qu’elle fait ici ?” murmure-t-il presque pour lui-même, mais suffisamment fort pour que vous l’entendiez.
Intriguée, Jang suit son regard et tourne légèrement la tête avant de se figer elle aussi. “Oh. C’est… intéressant,” dit-elle en croisant les bras, un sourire mi-amusé, mi-malicieux naissant sur ses lèvres.
Vous vous retournez enfin, et votre cœur manque un battement. Là, à quelques mètres, se trouve une jeune femme, vêtue d’une tenue chic mais subtile. Sa présence rayonnante semble attirer les regards de la salle entière.
Junghwan détourne les yeux rapidement, cherchant visiblement à dissimuler son trouble. “On devrait peut-être… changer de sujet,” dit-il avec une tentative maladroite de reprendre son calme. Mais son comportement ne fait qu’attiser votre curiosité et celle de Jang.
“Ne me dis pas que tu la connais ?” demande Jang, un sourire narquois sur les lèvres, ses yeux pétillant d’une curiosité presque moqueuse.
Junghwan serre la mâchoire, visiblement agacé par l’insistance de Jang. “C’est pas important,” réplique-t-il sèchement, en fixant son verre comme si celui-ci détenait toutes les réponses aux questions de l’univers.
« Tu la connais bien bien bieeeeeen ou je me trompe ? » répond t’elle en ricanant.
Tu ne peux t’empêcher de poser ton regard sur elle, elle semble flotter dans la pièce, attirant tous les regards, y compris le tien. Ses cheveux bruns encadrés par deux mèches blondes mettent en valeur son visage sculpté, avec ses yeux intenses et ses lèvres parfaitement dessinées. Elle porte une robe noire élégante, qui épouse son corps de manière à rendre jalouse n’importe quelle fille dans la salle – même toi, bien que tu refuses de l’admettre.
“Elle est… impressionnante,” lâches-tu à voix basse, presque malgré toi.
“Impressionnante, hein ?” grogne Junghwan, en relevant les yeux pour te regarder. “Elle n’a rien de spécial.” Mais son ton manque cruellement de conviction, et Jang éclate de rire.
“Oh, mais elle a clairement quelque chose de spécial si ça te met dans cet état,” taquine Jang, sirotant son cocktail avec un sourire moqueur.
La jeune femme capte enfin ton regard et s’avance lentement dans ta direction, un sourire énigmatique sur les lèvres. Jang, se penchant légèrement vers toi, murmure avec malice : “Accroche-toi bien, ma belle, ça risque d’être intéressant.”
Elle arrive finalement à votre hauteur, son allure gracieuse et assurée attirant les regards autour d’elle. Elle s’arrête juste devant Junghwan, ses lèvres s’étirant en un sourire presque trop parfait.
“Bonsoir,” dit-elle, sa voix douce et mélodieuse, teintée d’un soupçon d’arrogance. “Je ne voulais pas interrompre, mais je me suis dit que ça serait impoli de ne pas saluer une… vieille connaissance.”
Elle jette un regard appuyé à Junghwan avant de tourner ses yeux sulfureux vers toi. “Et toi, tu es ?” demande-t-elle, son sourire légèrement malicieux, mais sa voix demeure polie, presque chaleureuse, ce qui rend son attitude d’autant plus déroutante.
Jang, bien décidée à ne pas laisser l’ambiance devenir trop tendue, intervient avec un sourire espiègle : “Elle, c’est la nouvelle histoire qui compte. Et toi, tu dois être Phoebe, pas vrai ?”
Phoebe arque un sourcil, sans se départir de son sourire. “C’est exact,” répond-elle doucement, avant de planter son regard dans le tien. “Enchantée. Junghwan a vraiment… changé de type de fréquentation. C’est rafraîchissant.”
Junghwan serre les dents, visiblement agacé. “Phoebe, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’habites même pas dans cette ville.”
Elle hausse élégamment les épaules. “Oh, tu sais, des affaires, des voyages… J’ai décidé que j’allais étudier ici, je ne pensais pas te croiser, mais c’est une agréable surprise.”
Le silence s’installe un instant, lourd de sous-entendus. Jang, décidant de briser la tension, lève son verre avec un sourire narquois. “Eh bien, Phoebe, si tu es ici pour nous rejoindre, tu ferais mieux de te trouver un cocktail. Ici, on trinque à la légèreté et non… au passé.”
Phoebe rit doucement, un son cristallin qui semble calculé. “Je ne voulais pas m’imposer. Mais peut-être qu’on se recroisera.” Elle adresse un dernier sourire ambigu à Junghwan avant de s’éloigner avec la même grâce qu’à son arrivée.
Jang attend qu’elle soit hors de portée avant de se tourner vers toi, un sourire malicieux aux lèvres. “Eh bien, si ce n’est pas un fantôme du passé…”
Junghwan soupire, exaspéré, et murmure : “Je déteste cet endroit.”
FIN DE L’ÉPISODE 1
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yespat49 · 16 days ago
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Coréens en Ukraine ou l’homme qui a vu l’homme qui a vu le Coréen
par Jean Chapoutier Chaque jour, de nouvelles révélations fracassantes nous apprennent (au cas où on l’ignorait encore) que les Coréens sont venus au secours d’un Poutine désespéré. La farce continue, et pour plagier un commentaire, «c’est comme dans le film «Les Barbouzes» ils sont partout, dans le placard, la boite aux lettres, les WC, la douche, les faux plafonds, sous le plancher, derrière…
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twentytwoyou · 16 days ago
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Personne ne l’a vue fixer le vide par la fenêtre du train, et personne n’a vu non plus les yeux bleus qu’elle imaginait dans le paysage. Personne n’a vu quand elle a ravalé ses larmes avant de dire « ça fera huit euros cinquante s’il vous plait », et sourire pour faire comme s’il avait quitté ses pensées rien qu’une seconde. Et personne ne l’a voit le soir, manger seule et fixer le plafond en espérant y voir le rose qui avait envahi sa vie il y a encore quelques mois. Personne ne l’a entendu pleurer derrière ses grosses lunettes de soleil en allant au travail, et dans la douche, et dans son oreiller. Personne ne l’entendra quand elle criera qu’elle ne veut plus de cette vie ou rien n’a de sens, et quand elle chuchotera qu’elle s’en va.
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cambadkamers · 1 year ago
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Als u overweegt een plafonddouche te installeren, is het van cruciaal belang om de voor- en nadelen grondig te analyseren. Een plafonddouche is een uitstekende keuze als u een weelderige en rustige douche-ervaring wilt. Wij van Cam Badkamers bieden Plafond Douche voor de beste en meest redelijke prijzen. Ga dus naar onze website en doe direct uw aankoop.
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paroidedoucherh1 · 1 month ago
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Optimisez Votre Espace avec une Paroi de Douche pour Toit en Pente
Dans notre magasin, presque tous les modèles de cabines de douche sur mesure pour la salle de bain s’adaptent aussi bien aux douches qu’aux baignoires. Paroi de douche toit en pente est une solution parfaite pour les salles de bain avec des plafonds inclinés. Chez paroidedoucherh, nous offrons des options personnalisées pour chaque besoin. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des doutes ou à demander un devis pour des cabines de douche sur mesure. Créez le modèle que vous souhaitez, tel que vous l’avez imaginé et exclusivement pour vous. Grâce à notre configurateur, vous pourrez voir le résultat en direct, selon vos choix.
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unadulteratedcandywerewolf · 4 months ago
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Rénovation appartement à paris 
Imaginez un appartement haussmannien classique, rénové pour allier l’élégance parisienne intemporelle et le confort moderne. L’appartement se trouve dans un immeuble iconique, au cœur d’un quartier chic de Paris, et conserve ses caractéristiques historiques tout en intégrant des éléments contemporains qui subliment son charme.
Caractéristiques architecturales et détails historiques
Les appartements haussmanniens, construits sous le Second Empire français, sont reconnus pour leur grandeur, leurs hauts plafonds et leurs fenêtres imposantes qui baignent les pièces de lumière naturelle. Ce projet de rénovation a pris soin de respecter et de restaurer les éléments architecturaux d’origine, tout en y ajoutant des touches modernes pour répondre aux attentes actuelles en matière de confort et de design.
Les moulures ornées au plafond, si typiques de l’époque, ont été méticuleusement restaurées. Chaque détail raconte l’histoire du bâtiment, que ce soit les corniches finement sculptées ou les rosaces au centre des plafonds, où pendent des lustres élégants. Ces détails sont en parfaite harmonie avec les choix de design modernes, comme les suspensions minimalistes en métal brossé qui illuminent les espaces de vie.
Les parquets en point de Hongrie, en bois massif, ont été poncés et vernis pour retrouver leur éclat d’origine. Leur teinte dorée ajoute chaleur et élégance à l’espace, tout en restant une pièce maîtresse du style haussmannien. Chaque pas dans cet appartement vous rappelle l’histoire et le raffinement du patrimoine parisien, tout en vous enveloppant dans le confort d’un espace moderne et fonctionnel.
L’art de marier ancien et moderne
La rénovation de cet appartement a mis l’accent sur l’équilibre parfait entre les éléments anciens et modernes. Dans le salon, par exemple, les grandes fenêtres à guillotine avec leurs volets intérieurs en bois s’ouvrent sur une vue imprenable de Paris. Les ferronneries d’origine des balcons ont été restaurées et rappellent le charme classique des immeubles haussmanniens. À l’intérieur, un mélange de mobilier moderne en lignes épurées et de touches de décoration plus classiques crée une ambiance à la fois sophistiquée et accueillante.
La cuisine est un excellent exemple de cette fusion des styles. Autrefois une petite pièce fermée, elle a été transformée en un espace ouvert et lumineux, avec des comptoirs en marbre blanc et des armoires sans poignées qui apportent une touche contemporaine. Le contraste entre le marbre élégant et les détails d’origine, comme les carreaux de céramique de la cheminée dans la salle à manger adjacente, crée un effet visuel saisissant. L’éclairage LED sous les armoires ajoute un aspect pratique, tout en soulignant la beauté du marbre.
L’apport de la lumière naturelle et des miroirs
L’une des forces des appartements haussmanniens réside dans leurs grandes fenêtres, qui inondent les espaces de lumière naturelle. Ici, cette lumière est mise en valeur par de grands miroirs stratégiquement placés dans tout l’appartement. Le miroir doré au-dessus de la cheminée est une pièce centrale du salon, reflétant à la fois la lumière et le style raffiné de l’espace.
Dans les chambres, des miroirs contemporains aux lignes géométriques modernes créent une impression d’espace et amplifient la luminosité. La salle de bain, en particulier, bénéficie de ce jeu de lumière. Le marbre blanc utilisé pour les murs et le sol, combiné à des miroirs surdimensionnés, donne l’illusion d’une pièce encore plus vaste et luxueuse.
Une salle de bain luxueuse et fonctionnelle
La salle de bain de cet appartement rénové est un chef-d’œuvre en soi. Les propriétaires ont opté pour un mélange de matériaux nobles et d’éléments modernes. Le carrelage en marbre, une finition classique, se marie à des éléments de robinetterie chromée et minimaliste. Une douche à l’italienne spacieuse occupe une place centrale, avec des parois en verre sans cadre qui renforcent l’impression d’espace.
Le meuble vasque, en bois naturel avec des tiroirs à fermeture douce, rappelle la chaleur et l’authenticité des matériaux d’époque. Le miroir circulaire au-dessus, avec éclairage intégré, ajoute une touche contemporaine tout en assurant une fonctionnalité optimale pour la routine quotidienne. Un mélange de beauté classique et de praticité moderne, qui fait de cette salle de bain un véritable havre de paix.
Chambres à coucher : élégance et simplicité
Les chambres de l’appartement offrent un refuge calme et élégant, dans une palette de couleurs neutres et apaisantes. Les murs sont peints dans des tons doux, comme le beige ou le gris clair, qui mettent en valeur les moulures blanches et les hauts plafonds. Les fenêtres sont habillées de rideaux légers en lin, qui laissent entrer la lumière sans obstruer la vue sur les toits parisiens.
Le mobilier des chambres, bien que contemporain, reste sobre pour ne pas détourner l’attention des détails architecturaux. De grands lits avec des têtes de lit tapissées et des commodes en bois sombre apportent une touche de confort et de luxe.
Optimisation de l’espace et rangement discret
La rénovation a également mis l’accent sur l’optimisation de l’espace. Les appartements haussmanniens sont souvent caractérisés par de grandes pièces, mais avec des rangements limités. Ici, les rénovateurs ont intégré des solutions modernes de rangement, sans compromettre l’intégrité historique de l’espace. Des placards encastrés avec des portes miroir se fondent dans les murs des couloirs et des chambres, maximisant le rangement tout en gardant l’esthétique épurée.
De plus, un système de domotique a été discrètement installé, permettant de contrôler l’éclairage, la température et la musique à travers l’appartement. Ce mélange de technologie moderne et de design classique permet aux habitants de profiter du confort de la vie contemporaine tout en préservant l’élégance du passé.
Conclusion : un joyau intemporel au cœur de Paris
Cet appartement haussmannien rénové incarne à la fois la richesse du patrimoine architectural parisien et le luxe moderne. Chaque élément, des moulures élégantes aux choix de design contemporain, a été soigneusement pensé pour créer un espace qui respire le raffinement et la sophistication. C’est un lieu où le passé et le présent cohabitent en harmonie, offrant à ses occupants le meilleur des deux mondes.
En combinant des éléments historiques soigneusement restaurés et des équipements modernes, cet appartement représente l’idéal de vie parisienne pour ceux qui recherchent un lieu à la fois fonctionnel, esthétique et imprégné d’histoire. C’est un espace où chaque détail a été pensé pour améliorer à la fois l’esthétique et la qualité de vie.
BTP-Design's insight:
Imaginez un appartement haussmannien classique, rénové pour allier l’élégance parisienne intemporelle et le confort moderne. L’appartement se trouve dans un immeuble iconique, au cœur d’un quartier chic de Paris, et conserve ses caractéristiques historiques tout en intégrant des éléments contemporains qui subliment son charme.
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camisoledadparis · 2 months ago
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saga: Soumission & Domination 348
Florian préparation 1er contrat
La mise aux enchères de la première prestation de Florian est encore plus disputée que celle de Romain. Les deux qui avaient loupé le premier se battent jusqu'à dépasser le montant de Ludovic. Un nouveau record chez moi !
Rien qu'avec cette prestation il peut assurer ses études d'ingénieur. Pour ne pas le stresser à l'instar de Romain, je ne lui donne pas le montant. Par contre je le préviens des caractéristiques du client.
Il est black 50ans dans les 1m80 pas bedonnant mais enrobé et surtout une bite de 26x7. Soit le même diamètre que sa queue mais 8cm plus longue.
C'est de lui-même que Florian me demande si je peux le réparer. Il sait, par mes autres escorts que je suis très attentionné à leur bien-être physique.
Nous prenons tout un WE pour cela. Il débarque dès le vendredi après ses cours. Au blockhaus, il y a PH, Ludovic, João et Romain (celui-là est en train de s'imposer souvent auprès de notre brésilien) et moi bien sûr.
Quand Florian arrive, on organise le WE. Il a du travail en plus de son " rodage " et du sport.
Vendredi :
Nous commençons tous ensemble par une heure de muscu. A la fin de la séance, avec Romain, il me guide dans les mouvements au sol. Il estime que ma carrure due à l'immobilisation de mes jambes, devrait sans problème me permettre ce travail. Sans être gauche, j'ai un peu de mal à trouver les équilibres de certaines positions.
La douche nous entraine directement au premier épisode de sexe. Florian nous excite et nous titille en argumentant qu'il doit s'y mettre tôt pour pouvoir être prêt à la fin du WE. Il entame par une série de pipes sur nos 5 bites dressées devant lui. Elles s'enfoncent dans sa gorge sans problème. Même la plus longue, celle de João et ses 22cm ! Évidement ça ne reste pas à ces préliminaire et rapidement on s'encule tous à tour de rôle. En paire ou même en trio, les bites remplissent les trous et nous finissons notre séance de muscu par une bonne heure de " cardio " ! Le final : PH encule Romain, Ludovic João et moi Florian. Cotes à cotes, nous les défonçons en levrettes. Ils jutent dans leurs mains pour ne pas saloper le tatami alors que nous remplissons nos kpotes. Nouveau passage aux douches puis nous montons diner.
C'est un première pour nos deux nouveaux de diner avec nous. Mais d'un autre côté, je ne vais pas obliger Florian à retourner à son internat et de toutes les manières João m'avait demandé de garder Romain avec lui. Je ne vais pas refuser alors que c'était une des raisons pour lesquelles j'ai embauché notre gymnaste !
Pour la nuit par contre c'est chambres séparées. Au moins au début de la nuit. João accueille Romain dans sa chambre et nous en donnons une autre pour Florian.
Sous vidéo surveillance, nous voyons arriver Florian. Après un instant de surprise João le laisse entrer. Florian leur explique que comme il n'a que deux jours pour se mettre à niveau, il ne faut pas qu'il perde son temps. Et sans attendre leurs réponses, il se coule sous la couette après avoir fait voler son slip.
Je ne vois plus d'hésitation quand les deux se coulent de chaque côté.
Au départ on ne voit (hé oui mes potes sont accrochés à l'écran eux aussi !) pas grand-chose que des mouvements sous la couette. Pui João la rejette au pied du lit et nous avons alors une vue complète.
Ils sont déjà dans un 69 triangulaire où Florian suce João qui suce Romain qui ferme le triangle en suçant la bite de Florian. En plus de l'image le son des succions nous parvient. Ils se donnent vraiment les trois jeunes ! Je change de caméra pour mieux voir. Celle du plafond nous montre qu'ils s'avalent jusqu'aux couilles tous.
Mais ce n'était qu'un hors d'oeuvre car les kpotes et le gel sortent des tables de nuit. Romain et João se couvrent et à deux alternent dans le trou de Florian. Quand c'est Romain qui l'encule, João ajoute deux puis bientôt trois de ses doigts dans le trou. Romain s'y met aussi quand c'est le tour de João de défoncer Florian. Il se graisse bien les doigts et les coulent progressivement le long de la queue de son mec pour augmenter le diamètre. Quand je vois qu'il arrive lui aussi à mettre trois doigts je sais que ce sera bon pour le client. Sous ces traitements c'est Flo qui part le premier. Romain avait prévu le coup et mis une serviette de toilette sur le matelas. Les deux compères lui jutent sur le dos tour à tour. Ils disparaissent quelques minutes sous la douche et se recouchent ensemble, là, pour dormir.
Samedi :
Réveils vers les 8h00. Petit déjeuner léger, passage à la piscine pour une bonne demi-heure de natation. Les gymnastes ne sont pas dans leur élément mais ils s'améliorent.
Ils enchainent sur du travail au sol puisque les barres parallèles et les anneaux sont en commande. Je fais mes premiers pas à leur côté. Moi aussi je m'améliore avec la pratique même si je suis très très loin d'arriver ne serait-ce qu'à leur cheville !
Retour au 4ème où nous complétons notre petit déjeuner par une bonne dose de protéines.
10h30 j'embarque tout le monde faire les boutiques. Les nouveaux ont de toutes les façons besoin d'étoffer leur garde-robe. Les tenues officielles sont déjà acquises donc c'est pour le " tous les jours ". Si les jocks, slips, boxers et autres shortys arrivent par commandes en lignes, ce n'est pas le cas du reste.
Avec PH et Ludovic on a un peu l'impression de jouer à la poupée (enfin vous me comprenez).
Passage à la boutique LEVI'S où les jeunes essayent des Skinny 510 en bleu et gris qui sont adoptés même si nos deux gymnastes ont les fesses un peu serrées. On en ressort avec 2 paires pour chacun plus un 513 et un 511 et les ceintures qui vont bien. On se fait encore quelques boutiques où nous trouvons des styles plus chics. Pantalons, pulls, chemises et polos remplissent les sacs. On les force à se trouver un blouson qui leur plait même s'ils commencent à me dire que ça suffit, qu'on a dépensé assez. Dernière étape les chaussures. Boots et Caters, nous entassons les 6 paires dans le coffre de la 300C.
Il est 13h et nous avons faim. Nous déjeunons en ville. On envahi un restaurant gay-friendly, au moins notre " tenue " ne choquera personne. On se fait plaisir même si nous devons forcer les jeunes à choisir en fonction de leur goût et non du prix. Retour au blockhaus pour un second café. Les trois jeunes sont excités et me disent que je les ai trop gâtés. Je les décomplexe en leur assurant que c'est un investissement que je fais sur eux. Romain et João ont déjà rapporté à ma société et Florian bientôt. Donc pas de soucis pour eux.
On ressort dans l'après-midi mais direction les boutiques d'articles de sport. Leurs joggings fatigués m'abiment les yeux. Ils choisissent Adidas ou Nike pour les survets. Je dois les forcer pour qu'ils ne prennent pas le bas de gamme. PH m'aide et Ludovic contrôle.
Retour au blockhaus pour un gouter. Faire les boutiques nous a creusés et nous faisons un sort à ce que Samir nous avait préparés.
Nous passons le reste de l'après-midi dans l'eau, plus à jouer au ballon qu'à aligner les longueurs. Evidement on se chauffe, s'attrape, se chatouille et ça dérape évidemment. Les maillots glissent de nos fesses même s'ils sont retenus par nos bites triomphantes. Les contacts se font plus chaud, les mains s'accrochent aux " aspérités "de nos corps respectifs (par là il faut entendre nos queues). Les trous sont aussi de bons points d'arrimage et les doigts trouvent parfois des anus accueillants. Avant que nous n'ajoutions nos secrétions à l'eau claire de la piscine, on sort pour s'étaler sur le tatami. Les serviettes servent quelques instants à immobiliser " l'adversaire " en plus de nous sécher. Une mêlée de type : footeux qui vient de marquer un but, ajoute à l'excitation de nos corps pleins d'hormones. Les bouches se cherchent et se trouvent ou tombent sur des glands appétissants. La place est grande et naturellement nous formons un cercle où chacun tête la bite d'un autre. Au moins dans un premier temps. Puis c'est bites et rondelles, avant de se fixer sur rondelles exclusivement. Pendant un moment on entend plus que des " slurp " des " laps " et autres bruits mouillés.
Le cercle se disloque et on passe aux choses sérieuses. Enculages, sodomie et pipe simultanées, sodomies en série, nous testons plein de positions. Nous profitons des spécificités de Romain et Florian pour des positions un peu acrobatiques qui entrainent des chutes heureusement sans gravité pour les bites qui les labourent à ce moment-là. J'aime bien les trous de mes nouveautés (même si j'adore aussi ceux ce PH et de Ludovic). Surtout le cul de João, ma bite blanche tranche entre ses deux fesses chocolat/cuivré. J'aime la voir s'enfoncer et disparaitre dans le noir. Et si ce que j'entends est sincère et je n'ai pas de raison d'en douter, elle fait du bien par où elle passe.
En final, après que João et Romain aient préparé Florian comme la veille au soir, je tente la double sodo avec Ludovic (PH est plus gros !). Nos 5 et 5 réunis et compressés n'en font que 7,5 à 8, mon 20x5 est légèrement ovale. Bien graissé et gazé par PH, il s'ouvre à la pressions de nos deux glands. Mes deux autres recrues aident. Entre félicitations, encouragement, pelles et caresses diverses, ils l'amènent à se détendre et à descendre sur nos queues. Et cm par cm puis mm par mm il nous prend entiers. Il s'en aperçoit quand ses fesses se posent sur nos cuisses. Il réalise alors et rugit de plaisir.
Couché sur le dos comme Ludovic et collés par nos périnées, nous n'avons pas la main pour imposer notre rythme. C'est donc Florian qui fait tout il se défonce la rondelle avec application et n'hésite pas à s'appuyer sur ses deux collègues pour faire l'ascenseur, ses bras sont plus forts que ses cuisses.
D'ailleurs on change assez rapidement pour une prise plus simple.
Je reste sur le dos et il vient s'enfoncer sur ma bite face à moi. Je le tire contre mon torse et Ludovic s'agenouille entre mes cuisses et ajoute sa bite à la mienne. Là c'est lui qui bosse et en plus de la compression de la rondelle de Florian, je profite du frottement de la queue de mon amour tout contre la mienne. Vu ma position, je ne mets qu'environ 15/16cm dans le cul de Florian et Ludo pousse comme cela son gland jusqu'au mien et même plus loin. Et cette percussion me fait un effet de décharge électrique à chacun de ses passages.
Ça fait aussi beaucoup d'effet à notre récipiendaire. Il hâlette quand il arrive à se dégager de la langue de João ou de Romain quand ce n'est pas des deux. J'en profite aussi, nos têtes étant voisines, je récupère quelques pelles collatérales.
PH ne peut se retenir et encule mon Ludovic. Je le ressens aussitôt dans la compression de ma bite. Ludo réagit à la défonce de sa rondelle par un surcroit de sang dans sa bite. Florian s'en rends compte aussi et un long gémissement ponctue le nouvel emboitement.
Florian est le premier à se lâcher et je sens son sperme se faufiler entre les différents packs de nos abdos compressés. Il contracte sa rondelle d'une telle force que j'explose à mon tour et que Ludovic me suit.
Dans la chronologie, PH termine pour ceux qui s'étaient enfilés.
Quelques minutes avant de se dégager tous. Là nous découvrons que les deux " laissés de côtés " se font plaisir avec un 69 vorace. Sous nos yeux, ils avalent la bite de leur partenaire jusqu'aux couilles. Les gorges profondes ressemblent à des concours d'apnées. C'est la première fois que je vois João ajouter les deux petites couilles lisses de Romain dans sa bouche. Les joues sont distendue quelques instants avant que la nécessité de survie vienne le faire recracher le tout.
Ludo ouvre des yeux et sa mâchoire tombe ! Il nous a surpris João. Ils se terminent vite et aux bruits mouillés succèdent ceux de déglutition quand ils s'échangent leurs spermes. Ils terminent par une pelle longue mais longue, c'est sûr que pas un spermatozoïde n'a eu de risque de s'échapper.
Avec une telle dépense d'énergie et après un passage douche, nous faisons honneur au diner de Samir et Ammed. Ils avaient, comme toujours, prévu le coup et nous avons notre dose de protéine avec en dessert des iles flottantes merveilleuses.
Nous passons la soirée enfoncés dans les canapés dans les bras des uns et des autres à regarder un dvd projeté en lieu et place des " déjeuners sur l'herbe ". La fatigue se fait sentir et nous piquons du nez avant la fin. Samir nous réveille avant qu'avec Ammed il parte de leur côté. On se traine dans les chambres et les trois petits ne se cachent pas pour entrer dans la même.
Dodo toute la nuit.
Jardinier
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carolinelamming · 5 months ago
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Le décloisonnement des formes artistiques.
Définition de décloisonnement : « Supprimer les cloisons d'ordre administratif ou psychologique qui empêchent les relations entre deux ou plusieurs disciplines intellectuelles, deux ou plusieurs groupes humains, organismes ou pays », CNRTL
Le décloisonnement des formes artistiques, c’est le maître mot d’un salon dédié aux pratiques éditoriales contemporaines qui se déroulent début septembre à la fondation Fiminco à Romainville. C’était pour moi une première rencontre avec ce genre "scène de création contemporaine". Ma vision du graphisme éditorial étant parfois cloisonnée dans les standards du marché de l’édition, il m’a tout de suite paru intéressant d’actualiser mes références graphiques. Un questionnement a précédé ma visite : En quoi ce salon dédié aux pratiques éditoriales est-il le reflet d’une déconstruction des formes artistique ?
Ce salon propose ainsi, sous différents aspects physique et moral, un décloisonnement des standards de formes éditoriales. Un des premiers éléments participant à ce décloisonnement est le lieu : La Fondation Fiminco. Cette ancienne friche industrielle située en dehors de Paris offre un cadre non conventionnel aux exposants. Fait de béton et doté d’une hauteur de plafond hors norme, il est laissé aux exposants la possibilité de présenter leurs créations sur la hauteur, comme le fait la plasticienne Mathilde Melek An, en affichant ses teintures photographiques sur rideaux de douche à plusieurs mètres de haut. Cette hauteur impressionnante laisse également place à la libération et l’ouverture d’esprit. Induisant ainsi que les possibilités créatives proposées au sein de ce salon sont multiples et infinies. La diversité des domaines d’activité proposés par les exposants permet ici un décloisonnement des statuts professionnels et la rencontre de différents corps de métiers. Ceci permettant de voir au sein du salon des collaborations étonnantes entre artistes, graphistes et autres métiers. La forme des objets d’édition en eux-mêmes est décloisonnée des standards du marché de l’édition. Le stand de l’association EXTRA éditeur d’espaces a particulièrement attiré mon attention sur ce sujet (voir photo). En collaboration avec la Graphiste Marion Bataille et l’architecte Fanny Millard, cette association a proposé un livre-objet appelé POPOTU. Cet objet d’édition n’a rien d’un livre traditionnel car il ne possède pas de mot et n’est pas d’un format classique. De par ses différentes reliures, il se déploie dans l’espace et se manipule comme un jeu. L’objet occupe ici davantage un intérêt pour son occupation dans l’espace que pour son contenu, à l’inverse des livres classiques. Le décloisonnement, c’est aussi voir au-delà de l’objet fini, élargir son champ de vision. Et cette 9ème édition est axée sur les recherches et sources d'inspiration à la base du travail des exposants.
Si l’on en suit l’idée générale du salon : décloisonner les formes artistiques, la salle dédiée aux livres d’artistes devrait nous amener à voir des nouvelles formes de livre, or hormis le travail graphique parfois très singulier de certains livres, la forme générale et le travail de composition texte-image m’a paru parfois un peu ordinaire. Pour finir, je souhaitais relever un paradoxe : ce salon n’est en réalité pas si révélateur de décloisonnement car il réunit des passionnés autour d’une même thématique dans un espace clos. Ceci me questionne sur la portée de ce décloisonnement.
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Stand B13 EXTRA éditeur d’espaces
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